Olivier Lejeune

Les dangers de la lecture

L'une des plus importantes raisons pour lesquelles nous risquons de nous écarter de la philosophie minimaliste est la lecture.
Plus précisément, lire ce que font les autres.

Quand je viens de lire un billet de blog, ou un article de magazine, sur quelqu'un qui fait quelque chose de captivant comme : marcher sur le sentier d'une grande randonnée, utiliser un nouveau système de productivité, construire un robot qui tond la pelouse, fabriquer une serre de jardin, photographier la vie des fourmis… Eh bien, je veux le faire aussi.

Je pense que nous faisons tous cela. Nous avons tous lu des choses inspirantes, ou entendu parler d'elles par un ami et nous désirons faire ces mêmes choses.

L'inspiration c'est bon et souvent bénéfique non ?

Apprendre est certainement l'une des meilleures choses qui puisse m'arriver.
Mais cette inspiration peut souvent me faire oublier ce que j'ai appris et déjà entrepris. Et bientôt je me dirige vers un nouveau projet. J'achète beaucoup de choses pour soutenir ma nouvelle conquête pour abandonner cette quête quand j'ai lu autre chose.

Cela m'est arrivé des dizaines de fois. Je veux apprendre l'espagnol, la programmation en C, la cuisine végétalienne, la randonnée en autonome, l'écriture de fiction, la guitare et le chant, l'histoire et plus encore.

Prise individuellement, chacune de ces activités est merveilleuse. Mais quand je suis obsédé par la prochaine nouvelle chose à apprendre, les autres en souffrent. Je ne peux pas apprendre tout à la fois. Une telle distraction réduit mon attention et m'empêche de bien faire quelque chose.

Quel est l'antidote ?

La réponse n'est pas d'arrêter de lire, mais d'être plus conscient de vos impulsions quand vous lisez.

Livres

Leo BABAUTA, L'art d'aller à l'esentiel et simplifier sa vie, ISBN 978-2848993652.
L'auteur vous apprend à identifier les choses indispensables de votre vie et à sélectionner le nécessaire pour obtenir plus de résultats et déplacer des montagnes.